Sur ce genre de course (difficile !), il y a deux sortes de participants : ceux qui pratiquent la course à pieds régulièrement et qui veulent se tester sur un parcours exigeant ; et ceux qui se sont lancés un (drôle de) défi. Autant le dire tout de suite j’appartiens à la deuxième catégorie. Je peux même dire qu’il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé prendre le départ d’un truc pareil.
Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Et perso, à force d’entendre parler de la beauté du parcours et de l’ambiance folle de cette course, j’ai eu envie de faire l’expérience. Alors je me suis inscrite à l’Ardèche Run, puis je suis allé m’entrainer pour préparer la course. J’ai même suivi un plan d’entrainement pour débutants recommandé par l’organisation de la course.
Un parcours remarquable du début à la fin
Si j’étais chauvin , je dirais « qui n’a pas vu la Besorgues n’a rien vu« .
La première chose qui te marque, avant même de mettre un orteil dans l’eau, c’est la beauté de l’endroit. Une merveille géologique !
Ce canyon s’est formé dans une coulée volcanique ; ce qui explique la présence de ces majestueuses orgues basaltiques. A force de tourbillonner dans le basalte, la rivière a formé de véritables bassins naturels d’une beauté incroyable, la roche noire donnant à l’eau une couleur émeraude éblouissante.
Ici le canyoning n’est pas seulement une activité fun, c’est surtout un moyen de parcourir un endroit magique et sauvage.
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Encouragements partout, et ambiance de feu à l’arrivée
La mise à l’eau nous rappelle que cette eau pure est fraiche (voire froide) toute l’année. Mais la combi fait vite le job et on profite immédiatement du plaisir de descendre véritablement la rivière en glissant dans les premiers tobogans. C’est facile, et franchement grisant.
Dès les premiers mètres, le moniteur nous explique où passer, en file indienne, afin de limiter au maximum l’impact sur l’écosystème. Et comme pour confirmer le message, deux écureuils traversent la rivière juste au dessus de nos têtes.
On respecte strictement les consignes car la dernière chose qu’on souhaite faire, c’est abimer cet endroit merveilleux.
Fière de moi… j’avoue.
Comme beaucoup de monde, je pensais que le canyoning était une sorte sport extrême. La vérité c’est que ça peut être autant une déambulation contemplative qu’une activité à sensations fortes. Et dans mon cas ce fut les deux. J’ai eu autant de satisfaction à me poser 3 minutes pour admirer un écureuil (qui nous regardait aussi) qu’à sauter de 6 mètres dans une cascade.
Mon pote Ludo défiait Juliette, sa fille, sur les sauts les plus hauts. Alors que Clara et Cédric ont préféré en prendre plein les yeux tout en douceur. Je crois que c’est ce que surtout pour ça que je recommande d’essayer le canyoning dans la Besorgues : chacun son parcours, sensationnel, contemplatif… ou les deux.
Canyoning dans la Besorgues : 3 trucs à savoir
Au petit matin, c’est mieux
Essayez d’être le tout premier groupe qui descend la rivière, tôt le matin.. C’est la meilleure façon de ressentir le côté sauvage des lieux, avant l’agitation.
Sauts non obligatoires
Si tu n’es pas sûr de pouvoir sauter de 6 mètres de haut, aucun soucis : il est très facile de contourner les sauts quand on n’est pas confiant.
Une vallée sauvage et fragile
Même si le canyoning est extrêmement ludique, la rivière n’est pas un parc d’attraction. Soyez très respectueux des consignes et de cette nature fragile.
Infos pratiques
OFFICE DE TOURISME
Vals-les-Bains
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